Monomachine 14

Monomachine écrase, bouleverse, pulvérise et ce qui échappe à la botte n’est rien ou ne survit pas assez longtemps sous les structures compromises. Le reste se lit dans la poussière ou l’éveil imminent de l’Ouroboros. Monomachine ne fait montre ni d’une quelque urgence, ni d’une moindre pause ; il est là, il marche, le châssis maculé de blanc plâtre, peinture de guerre sur la marinérite ; il marche vers Jaz pétrifié — il a déjà essayé de fuir, il sait comment cette histoire finit — l’air revient combler l’espace en sifflant et c’est tout ce que nous entendons — le sifflement, la sirène de fin du monde. Monomachine arrive sur Jaz, le saisit au cou, l’étrangle moins que Jaz ne pourrait le craindre, juste détaché du sol. Monomachine ne parle pas : il le fouille de sa main libre. Sans surprise, la strangulation ne convoie rien d’autre que la pression d’une pince bien programmée, un contact froid, blessant rien qu’au contact, de la guerre par design — Jaz essaie de parler, sa gorge est comprimée et […]

Ce texte n'est disponible qu'au format imprimé. Outre que cela ne ferait certainement pas plaisir à l'éditeur, un texte édité est toujours plus intéressant que la matière brute sortie de la tête de son auteur. Plus propre. Purgée de toute coquille.