Monomachine 13

Ainsi vint la réalisation de ce qui se passait vraiment : qu’il s’agisse de cette frontière infranchissable au bout du Topos et son absence de futur, les légendes colportées par les uns et les autres, des Parisi aux nomades au point Nord du désert ; il en va de même pour les fantômes croisés la nuit, Monomachine pouvait désormais les reconnaître — Et bien sûr qu’Amon, tout capricieux soit-il, avait choisi son homme et son moment, bien sûr : un technocrate pour remettre en question le Creatura et le manipuler par proxy, quelle drôle d’idée. Mais Amon ne dut pas être le seul à trouver l’approche censée : Monomachine reconnut dans les technologies sapiens portées par celui-là (le bureaucrate, le technicien) une signature (la périphérie maladroite du volume), celle des vaisseaux piégés de longue date dans l’écume du Topos ; des factions ayant tout intérêt, question de survie, à influencer la fin de partie en leur faveur — Voire à prendre la place du Pléroma.

Ainsi, Monomachine réalisa que plus que des hoquets erratiques d’un monde déjà instable, un obstacle (un vrai) avait été dressé sur la route de l’Ouroboros : Monomachine le reconnut car Monomachine n’oublie […]

Ce texte n'est disponible qu'au format imprimé. Outre que cela ne ferait certainement pas plaisir à l'éditeur, un texte édité est toujours plus intéressant que la matière brute sortie de la tête de son auteur. Plus propre. Purgée de toute coquille.