Isobel 4

Un mal sans origine enveloppe Isobel au réveil : un équilibre très subtilement faussé lorsqu’elle se lève ; un étourdissement suffisamment low-key pour ne pas mériter la qualité de vertige ; une démangeaison cognitive très spéciale impossible à évaluer. Nous sommes au lendemain des événements arrivés sur la route des Pierres, loin de Lutecia. Ça la gêne au premier café, tasse à ras bord, ça la suit dans la salle de bain au maquillage, des angles morts partout : dans le pot où elle repose sa brosse-à-dents, dans la pharmacie où elle prend de quoi soigner cette fausse migraine. Même le lit semble incomplet à son regard, impossible de mettre précisément le doigt dessus. Il y a bien des choses… Le processus stoppe ici.

Enfin, ce n’est pas le problème. Oui, elle se pense alerte, c’est plus compliqué que ça. Sa mère, au téléphone, lui demande si elle ne fait pas de l’anémie, un truc, non ? Es-tu sûre ? Avant de partir, elle cherche à saisir les clés de contact d’une voiture qu’elle ne possède pas — Je ne sais pas comment te dire.
Isobel sort d’un appartement […]

Ce texte n'est disponible qu'au format imprimé. Outre que cela ne ferait certainement pas plaisir à l'éditeur, un texte édité est toujours plus intéressant que la matière brute sortie de la tête de son auteur. Plus propre. Purgée de toute coquille.