Jaz 18

Cinémascope bleu électrique sans nuance, pas un bruit ni repère, l’uniforme massif appuie juste trop fort sur les globes délicats des yeux pour que nous puissions le ciel contempler plus longtemps.

Jaz essaie de se lever, geint, accepte comme compromis de s’asseoir ; le voici considérant un long moment la solitude de fait, masse l’articulation douloureuse. Assis face au jour, Jaz se retourne pour apercevoir une colonne de fumée tracter ses gaz depuis la ligne basse d’horizon jusqu’au plafond de l’infosphère.

Amon n’est plus très loin, Amon est accessible d’ici. Nous sommes en bordure de Marineris où le souvenir de la lave devrait suffire à le dissuader, mais de rationnel on ne parle plus car le désert à présent a entendu Jaz et lui répond d’une musique impossible à ignorer ; Jaz /

Ce texte n'est disponible qu'au format imprimé. Outre que cela ne ferait certainement pas plaisir à l'éditeur, un texte édité est toujours plus intéressant que la matière brute sortie de la tête de son auteur. Plus propre. Purgée de toute coquille.