Isobel 3

Tu ne comptes tout de même pas me laisser ça à la maison ? Isobel fixe désemparée le roc posé sur la table basse sans d’autre cérémonie que le carré ciré d’une toile moins propre encore, toile que Jaz déballe avec la joie d’un type retombé en enfance.
—Je n’ai jamais vu un machin pareil, ment Isobel.
Elle pince l’angle du carré jaune (Poisseux) un bout de chiffe d’atelier ignoble aux yeux d’Isobel ; elle le lâche aussitôt, se frictionne le pouce contre l’index, de la graisse de moteur, un mélange d’huile et autre chose, de la crasse :
—Tu en mets partout, tu pouvais pas prendre un /
—Ç’allait partir à la casse.
Isobel file en cuisine, en revient les mains humides, n’ose plus s’approcher de l’artefact :
—Et […]

Ce texte n'est disponible qu'au format imprimé. Outre que cela ne ferait certainement pas plaisir à l'éditeur, un texte édité est toujours plus intéressant que la matière brute sortie de la tête de son auteur. Plus propre. Purgée de toute coquille.