Sarah ne retourne pas à la propriété. Elle le formule selon des protocole innés et autrefois en usage, cela fait si longtemps. Il s’agit de propos à base de “cher Gage, sir”, de “vous comprendrez certainement /” et de “veuillez recevoir l’expression /”. Sarah parle d’un temps indéterminé. Phineas Gage ou son secrétaire, peu importe, la lettre de Sarah restera sans réponse. Elle finira par sortir malgré la rôde des nimbus et le couvert servi sur l’Armorique, des teintes pour film de guerre ou dystopie. Le ciel est un blindage. Sarah sait le littoral condamné pour plusieurs jours, décrit à défaut un arc en sortant par le haut du bourg jusqu’à d’anciennes voies de chemin de fer désaffectées. Petite, elle se souvient avoir joué en ces lieux selon une version mieux entretenue qu’ici : les rails étaient retirés, le sol égalisé et les bas-cotés nettoyés avec ce je-ne-sais-quoi d’urbain. Le caprice d’Érébus la fait sourire un peu amère. Elle s’engage malgré tout en sous-bois, arbres arqués par-dessus le chemin.

La déambulation lui demande quelques aménagement de trajectoire selon une carte microscopique des zones inondées, d’autres simplement impraticables. Elle se maudit un moment. Elle continue. Sarah coupe la voie plus bas de guerre lasse, par une […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !