Les jours qui suivent confirment la dégradation de la relation entre la courtisane et l’américain. Phineas Gage sort son monocle d’une poche, cale la lentille sous l’arcade, donne l’impression de tout voir. L’étrange Phineas Gage, il ne lit pas tant qu’il déchiffre. Il ne se contente pas d’énumérer les créations mais décrypte le geste comme l’intention. Il analyse les espaces négatifs d’une voix encore plus déformée par la proximité des molaires serrées, il relève les taches d’encre, les artefacts numériques, les défauts du support.

Le couple travaille en jardin d’été, un carré couvert d’ombre l’après-midi par un choix capricieux de paysagiste. Une petite table moderniste aux pieds frêles.

Sarah Easton Érébus devrait moquer le mécène maniériste. Son contrat repose sur des termes nébuleux, rien ne l’engage, les clauses ne résisteraient pas à la première lecture d’un avocat. Elle pourrait le demander à Vladislav. Il ne s’agit pas tant de leur accord que de ces postures presque fantaisistes que Gage adopte en dandy terrible. Aux yeux […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !