Elle retrouve la première le chemin de la petite mondanité, Gage loin en retrait et qu’il aille au Diable. La fraîcheur saline des espaces ouverts laisse place à la saturation sucrée des buffets du plein après-midi. Sarah pénètre d’un pas militaire une salle sans personne à qui vraiment parler. On la regarde en conservant, bien sûr, la distance de sécurité qui sied aux personnes de haut rang. Elle se contente du magma anonyme, elle rejoint une pièce plus excentrée, plus de tableaux que d’humains et l’étrange sensation de heurter un miroir appauvri. Sarah s’arrête devant des créations mal imprimées à la définition scandaleuse, retrouve certains de ses propres traits mal mimés, digérés et interprétés de travers, déformés et brisés, une créature pour le docteur Frankenstein.

Phineas Gage regagne à son tour l’antre de Brontès sans paraître chercher la synth. Il donne plutôt l’impression de ne pas avoir à la chercher : Sarah n’a jamais quitté ses mains, n’a jamais quitté son empire. Gage apparaît comme l’homme assuré de sa puissance : Sarah Easton Érébus lui appartiendra un jour.

Croisent entre eux des humains amateurs d’art sans ambition, des ambitieux artistes sans talent, une poignée de synths laborieusement […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !