L’apocalypse vient en quelques minutes.

Les renflements monstrueux des nimbus, les zébrures roses dans le lointain au-dessus des maisons. Ces vaisseaux arrivent à toute vitesse sur les collines, le village ; ils font venir la nuit avec les rideaux compacts de l’averse. La voûte s’obstrue de la marine apocalyptique. Les premiers éclairs. Silencieux dans un premier temps, pointent du doigt les lignes trop souples du bocage. L’ouest est bientôt recouvert, écrasé. Ensuite. Nouveaux éclairs, cette fois vraiment proches. La pluie s’écrase contre les carreaux, les gouttes en avant-garde sont vite rejointes, les volets tremblent. Les flashs blanchissent, se rapprochent ; le tonnerre maintenant, avec au début ce qui tient, nous ne savons comment, du ressac / le monstre avale d’un coup la campagne et la tempête s’écrase au […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !