Le col remonté et maintenu d’une main contre la gorge. De la main à la manche, armoiries sur les boutons de chemise ; le visage marqué, l’âge et le trouble, les climats du monde. Phineas Gage de profil depuis d’anciens hauts remparts pour moitié abattus, un bastion.

Dans l’après-midi et la proximité émergent les marques du temps qui passe. Sur la peau, les âges traversés : fissures parallèles, visibles même au repos ; s’accentuent en crevasses dans le treillis des muscles contractés. Elles suggèrent plus qu’elles ne montrent : la topographie ne nous dit pas tout.

Sarah les interprète comme des nuances de contexte, une manière de plier les perceptions.

Leur marche est dans un premier temps silencieuse. Les remparts se peuplent chichement et, pour ainsi dire, il n’y a que le couple. Gage conserve un pas d’avance sur la synth. Parfois la regarde-t-il ; Sarah se surprend le fixer ; essayer de comprendre l’autre, lire son histoire dans les détails physiques. Phineas lui présente son œil valide, Sarah à la droite de Gage, l’œil critique qui : […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !