Ils rallient la “ville corsaire” par un accès mineur, une départementale décevante par sa banalité quand on attendait de grandes portes et une piste légendaire, des routes autrefois romaines, larges et pavées jusqu’aux contreforts de la forteresse héritée de Vauban. On y préfère à défaut les champs en jachère, un bureau de tabac ouvert, des maisons concomitantes, de la pierre bien grise. Un panneau de guingois annonce la ville au terme d’un court trajet labyrinthique de tronçons égaux texturés à l’identique ; des carrefours “priorités à droite” ; des repères perdus dans la météo désaturée neutre.

Pour seule trace d’activité, la fréquentation anormale par ici du réseau routier : cavaliers et cyclistes, véhicules motorisés. Un bus a survécu au déluge.

Le taxi affrété par Gage préfère à la route le tableau inhabituel du rétro intérieur, le borgne dandy et sa synthétique capturée dans son éternelle jeunesse. Gage apparaît très satisfait de l’anticonformisme et plonge, rêveur, dans sa comparaison au monde extérieur.

Ils passent devant les entrepôts de la grande distribution laissés en friches. D’autres rues ; elles convergent vers les […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !