Lundi.

L’est gomme la traîne et sèche la ligne médiane des routes comme les feuilles des arbres prises au vent. Le vert reste plus vert, plus profond que d’habitude. Les jardins autour de la propriété du mécène sont plus contrastés.

Gage ne semble pas perturbé par le retour de la fraîcheur en Haute-Bretagne. Au beau temps retrouvé, Phineas Gage préfère les débats sur le cercle extérieur à la création, la périphérie des portraitistes. Par exemple ces galeries, rue de Seine, exposant des synthétiques désignés d’avant-garde. Le titre reste sans caution. Gage cite de nombreux galiéristes, Sarah ne les connaît pas tous. L’américain les décrit de haute fidélité vis à vis des travaux d’Érébus, à peu de choses près un mouvement. Gage traite ensuite des collections migrantes, du mercato, Sarah l’écoute.

Désormais, leurs promenades sont régulières, égales, programmées et précises : sortir par la porte principale, droit sur l’allée. Bifurquer à gauche une fois arrivés à une dizaine de mètres du portail, prendre des perpendiculaires étroites et décrire un enchaînement compliqué de crochets autour des massifs, longer les parterres ; parler beaucoup, revenir, retraverser l’accès au domaine ; oser prendre un […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !