Samedi mitose les évènements de la veille. La nuit s’allonge avec les cadavres “petit producteur” destinés au verre, le rhum arrangé.

Dimanche matin commence à midi ; les démarches sont chaloupées et les yeux troubles. On se parle à voix basse, se sourit beaucoup. Glenn glisse des mots à l’oreille de la brésilienne. Tous se félicitent, se remercient. Nous sortons. Chloé au bras de Bruno ; Leticia de côté, elle ne repartira que la semaine prochaine. Glenn termine de charger les affaires. Ils promettent se revoir ou s’écrire bientôt.

Glenn Érébus roule avec douceur, parle peu.

Il nous faut attendre la mi-trajet pour décrire autrement les alignements continus d’arbres bas, globuleux. Une discrète odeur de friture s’invite dans l’habitacle sur quelques kilomètres. En fait, l’arrière-cuisine matérialisée pas si lointaine d’une usine invisible, de complexes ou de machines soupirantes ; une note communiquée tout en constance, parfois noyée dans les esters d’épineux humides. Passer entre deux départementales non prioritaires. La vérité n’émerge que plus tard, en longeant les champs pétrolifères partiellement masqués par les talus. Découvrir les […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !