Au retour, debout devant le seuil, la grande cour aux graviers et, de là, apercevoir la route. Le chemin qu’elle ouvre, nous pouvons le suivre sur des kilomètres : droit jusqu’aux premiers tourments géologiques, mangé aux collines battues par le vent. Un chemin de peupliers en haie d’honneur, membrés d’une main maniaque tous les cinquante mètres. Usés, ceux-là ont perdu la mémoire de leurs aînés, les plus jeunes arbres auront oublié leur propre nom.

L’air sous-marinier d’un brouillard plus dense dans la tiédeur de midi, presque midi, mange les peupliers un à un. Une volaille éberluée d’avoir su prendre la fuite, surfe sur la crête du talus adjacent, glousse et disparaît bientôt devant l’avancée du néant.

Tous trois : Chloé, Bruno et Sarah, décrottent leurs semelles de la terre noire des champs ; des graviers clandestins dans les crans bioplastiques, échappés du sentier du retour.

Ils rentrent. Les autres sont levés, c’est à dire Glenn et Leticia, attablés et déjeunant de sucre et de pain, les miettes en champ de bataille. Ils rient et […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !