Ils passent en revue les couches successives de terraformation, comme la région a changé : le tissu routier en sites archéologiques, les artères rares et labourées, quelques villes insalubres abandonnées. Ils comparent la ligne en dents de scie des anciens ports artificiels aux rivages d’Arromanches, aux croix de béton, aux cubes de béton, la manière dont ces matières brutes piquent aujourd’hui de pixels la côte d’Émeraude, on finit par s’y faire. Les grands travaux étaient passés par là. L’urgence, aussi. Chloé et Bruno étaient de simples exemples d’opportunistes entrepreneurs tractés par les subsides d’États en faillite. Ils avaient participé aux grands travaux. L’érection des digues, des brise-lames, des tranchées de drainage et les processing-pools. Plus au large, la constitution de plate-formes opérationnelles.

Chloé plaint cet occident réveillé en sursaut dans une maison incendiée :

« Beaucoup d’entre-nous se sont croisés pendant les plans d’urgences. Cela brassait un paquet de monde et c’était totalement vain. On montait les protections le […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !