À l’intérieur, les poignées de main se muent aussitôt en accolades serrées, cœur contre cœur et main sur l’épaule ; Sarah ne les a pourtant jamais rencontrés.

« On nous a tellement parlé de vous. »

Leurs pupilles brillent déjà. Un couple, ou ce qui apparaît comme tel. Une autre femme, aussi. Sarah note des verres humides et des bouteilles ouvertes ; vin, bière. Serviettes chiffonnées, empreintes grasses de doigts sur le verre.

« Mais vous devez avoir l’habitude, miss Érébus. »

Glenn lui présente tour à tour chacun d’eux : cadres d’un nouveau business pour les deux premiers, ils se disent pionniers ; tous se jugent artistes, plasticienne d’ailleurs pour cette dernière, une brésilienne :

« J’ai assisté la naissance de plusieurs synths, comme vous. »

Elle apparaît ferme, très solide dans ses attitudes malgré ses traits plus fins. Plus petite que Sarah, elle parvient à lui apparaître puissante :

« Des synthétiques, mais jamais aussi belles que vous. »

Aussi sincère que technique, un ingénieur aux yeux d’enfants. Un subterfuge que Sarah ne saurait révéler.

« Vous êtes splendide, Sarah. Vraiment. »

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !