Ainsi, de tout temps, Sarah Easton Érébus existaient dans l’esprit des hommes, de la propriété du mécène américain aux bras de Cronos, des mois plus tôt. Aux premières heures de la nouvelle année, dans la nuit : les cotillons en minuscules étoiles de papier n’avaient pas encore touché le sol ; les poudres d’artifices achevaient leur combustion dans le ciel de la capitale. Les doigts bagués de l’homme primordial sur sa taille, Cronos affamé ; leurs pas réglés sur une mélodie classique, des sonorités parfois asymétriques, élégantes quoiqu’un peu froides / Joaquim reproduit avec douceur le reproche dans l’oreille de l’amante contractée, peau blanche.

La force semble reproduire un système coercitif autour du corps de la synthétique : les costumes, les robes de soirée servent le mensonge. Joaquim la retient un moment contre lui, piège Sarah dans les valses qui ne connaissent pas de fin / “qui es-tu, ma belle” chuchoté. Sarah rêve, bien des nuits après, de l’écrasante virilité du client, de l’artificialité des signes parisiens.

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !