« Bonjour, miss Érébus.

 — Bonjour.

 — Est-il nécessaire de vous présenter ? Pour cela, je me contenterai simplement de prolonger une notice récente à votre sujet : ultime leg de l’artiste Érébus à l’Histoire, vous êtes la synthétique dont la carrière concrétise tous nos espoirs. On vous étudie en université. À ce jour, vous offrez un matériau unique, en quantité comme en qualité. Le public parisien vous a rencontrée ces dernières années en performance aux différents MAC, Paris-Sud, la Fondation. Vous êtes accessible, fortunée et sous une tutelle très souple de la part de votre constructeur, la société Easton. Rappelons au passage que sur le marché des synths, Easton a su se démarquer non par le volume de sa production, mais par son image ; sa capacité à sortir des sentiers battus, quitte à abandonner le secteur des NPC, pourtant lucratif, en proposant régulièrement des séries limitées de très grande qualité ; voire en lançant des modèles uniques griffés par des artistes contemporains reconnus. Érébus, dans votre cas.

Vous êtes l’une des pièces uniques commissionnées par Easton et sans aucun doute la plus célèbre. L’ultime création du légendaire Érébus. Vous vous êtes démarquée par votre sensibilité, votre influence sans […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !