Ce jour-là, temps calme, la route remontant jusqu’à la propriété offre, d’entre les arbres dépouillés de feuillage, un point de vue privilégié sur la côte, eau statique, horizon blanc ; la propriété elle-même est silencieuse. Un domestique ouvre à Sarah et la laisse monter à l’étage. Les archives n’ont pas bougé de leurs rayonnages. L’américain n’accueille pas Sarah. Il débarque, pressé ; décrète que, non, cela suffit / la bibliothèque ne suffit plus si l’on veut contenir toutes les pensées, trop de choses à penser. Aucune mention de l’incident. Gage marche et se tourne, change de cap au beau milieu de sa course, au milieu d’un couloir, dans l’escalier, commente et emmène Sarah, il danse ou courtise. Sarah proteste et l’accuse ; il ne répond pas. L’homme est différent. La peau de l’américain est mieux carnée. L’hiver s’étire sur la région, il perdra bientôt de sa substance. Sarah jurerait voir Gage sourire lorsqu’il lui présente son profile valide :

« Allons, miss Érébus. Nous avons assez étudié, crayonné, whatever. J’ai besoin de vous […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !