Nauséeuse, étourdie, elle manque la route au nœud des croisements, toutes de biais et inclinées sans préférence, leur numéro d’identification effacé sur des bornes kilométriques elles-même mangées par des bordures sans entretien. Sarah s’enfonce à son tour de coté en campagne. Elle ne réalise pas tout de suite son erreur, seulement plus tard, quand les repères manquent à l’appel et que ceux, possibles, se matérialisent inconnus.

Nous suivons ainsi par erreur le roulement figé du bocage vers les eaux salines et reconnaissons alors la ligne perçante, caractéristique, d’un chemin connu : un champ tout de pente, habillé de longues bâches abîmées, noires, peintes blanches. Un anonyme certainement paysan accuse l’Europe d’avoir empoisonné ses bêtes, mêlé des produits non étiquetés du nord dans les nappes phréatiques déjà excessivement nitratées. Il accuse le naufrage […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !