Une journée / une semaine de plus. Le temps se replie au point de devenir informe, il se compresse, sa flèche annexe des éons. Une semaine de plus, à : poser immobile, s’entretenir, coucher sur le papier, critiquer, poser encore. Ils ne publient jamais.

Phineas trône, parfois s’agite. Les périodes diurnes se dérobent, les heures perdent de leur consistance. Phineas couvre d’un pas martial des longueurs de pièce. Le parquet gémit.

Avant le soir, si le crépuscule ne la devance pas, Sarah redescend la colline par les itinéraires quasi forestiers, longe le chemin de fer et débouche sur le stade municipal : ces groupes trop rares d’adolescents, la balle disputée en désordre, la résonance des cris sous les spots et les arbres rétroéclairés sur le fond pourpre ; Sarah vers l’ouest et le village. Les autres jours : ceux de pluie ou de nuit noire, Gage la fait raccompagner.

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !