Phineas Gage avait besoin d’affermir sa prise. Leur première rencontre ne pouvait s’achever sur un rapport d’équilibre. Le mécène montre son royaume, ses terres, son château ; sa toute puissance depuis les grandes fenêtres étirées. Une fois fait et le protocole suivi, ils regagnent le rez-de-chaussée. Sarah reste indécise, méfiante de toute évidence, convaincue d’être tractée vers une situation délicate par la seule attraction des mauvais choix que l’on prend pour elle. Elle n’a pas encore accepté mais redoute d’être allée trop loin.

Depuis les antipodes, l’autre hémisphère du hall et les murs porteurs assujettis à un équateur de pure invention, Gage lui parle le dos tourné ; c’est un domestique qui invite Sarah à dépasser la dernière marche puis le petit vestibule. Nous ne sommes qu’au début de l’après-midi et Gage s’hydrate d’alcool, verre de whisky à la main, marquer la victoire :

« Votre toilette. Elle vous trahit. »

Il avance et s’éloigne encore, le malt au bord des lèvres ; Sarah n’ose le suivre. Gage ne se reflète pas complètement dans la cire du […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !