La veille.

« Que faisons-nous, maintenant ? »

L’américain vérifie distraitement l’intégrité de son nœud de cravate :

« Je vous l’ai déjà dit, miss Érébus. »

Pause.

« Je suis simplement un amateur d’art. Un amateur éclairé. Et chanceux, voyez-vous.

Ne trouvez-vous pas merveilleux qu’un tel hasard nous réunisse en pareil endroit ?

 — J’aurai su m’en passer. »

Le mécène fixe Sarah de son œil unique. Un cyclope amusé de la joute, rayonnant, d’autant plus attiré par la femme :

« Cessons les enfantillages. Je ne suis pas l’un de vos / comment dites-vous ?

… Clients.

Remarquez plutôt la chance exceptionnelle dont nous bénéficions et qui nous réunis en ce lieu.

 — La chance ?~

 — Puissions-nous être maudis si nous n’en tirons de profit.

 — Un profit ?

 — Mettez de côté cette aigreur, miss Érébus. Cela ne nous ressemble pas.

 — Permettez-moi d’ignorer vos remarques. »

Le maître d’hôtel ferme la porte du vestibule et débarrasse Sarah de sa veste. Gage demeure à […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !