Des fleurs hors-saison sur le pas de la porte. Un signe de tête séducteur d’un homme en costume, au loin, dans le bourg ; Sarah ne le reconnaît pas tout de suite. Il disparaît l’instant où elle réalise.

D’autres compositions exotiques, un mot luxueux planté à la garde du papier plissé. Lorsque Sarah demande, personne ne sait rien.

Sarah ne recroise pas aussitôt l’américain. Des jours passent. Le nom du riche propriétaire est cité aux commerces, parfois dans la rue. On le confronte souvent à celui d’Érébus ; ils dessinent le ventre peu nourri de l’actualité villageoise. Quand on se lasse, on évoque le nord, on évoque Paris, on parle breton.

Sarah essaie de confiner les nouvelles fleurs dans les zones moins éclairées de l’appartement.

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !