L’ancien mécène ne lâche aucune prise, pas un millimètre, il l’écrase même :

« Je ne te laisserais pas tout gâcher, Sarah. »

Elle le frappe, elle le pousse, se sépare enfin de la créature et crache “get the fuck away”. Phineas P. Gage jouit de la faiblesse, étire cette expression de plaisir et de son crâne ouvert, seule la façade demeure, son rire s’ouvre sur l’avenue d’Opéra. Plus rien ne saurait surprendre Sarah :

« Je n’ai pas à vous suivre.

 — Il n’a jamais été question de te laisser le choix, princesse.

 — Laissez-moi.

 — Tu seras mon ambassadrice ou ma reine. Tu embrasseras le firmware et tu porteras ma parole. »

Il avance d’un pas pour la rattraper, Sarah se dérobe. Les deux yeux de Gage sont ouverts ; le borgne inondé de la lumière céleste que Sarah a fini par craindre. Sous le costume laissé hors d’atteinte par l’eau ou la poussière, le pantalon et la veste aux plis invaincus, Gage ne possède plus un seul trait d’humanité :

« Je suis bien plus que le produit du monde des hommes. Je suis eux et bien plus. J’ai été touché par la […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !