La fin du monde

À Paris.

À Paris, les rues sont couvertes de poussière rouge. Entre les pavés s’agrègent une quantité phénoménale de particules ferrugineuses, oxydées, sanguines, apportées de vents aux noms exotiques, d’autres planètes ; rumeurs de cataclysmes colportées par des courants atmosphériques en fin de course, vents fatigués. Rouge, aussi, sur les capots de voitures. Sur les épaves ménagères entre deux poubelles. Teinte pâle asséchée aux tentures des boutiques. Nous sous-estimons le danger.

Sarah ressemble aux voyageurs hésitants dans les ports industriels. Elle est de ceux qui marchent sans volonté sur les quais que nous avons depuis vus disparaître. À l’angle des rues Rome et Madrid, Sarah, son sac à l’épaule, peu d’effets. La porte du taxi claque dans son dos sans ressembler une seule seconde aux voiles / le chauffeur parle de Cronos juste avant de disparaître / quant aux larges trouées telluriques de la rue de Rome, elles n’ont rien d’un paysage naval, les vaisseaux absents aux fenêtres de Vladislav, l’hôtel particulier rue de Madrid, toute cette Europe abstraite, la poussière rouge /

Phineas Gage l’attend devant la porte. Devant et installé en barrière infranchissable sur le seuil : que ce soit […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !