Un reliquat de lie au fond du verre, du sang face intérieure, une demie gorgée que l’on oublie avant de s’accorder au sommeil ; Sarah s’éveille au milieu de la nuit : pas de Lune. Escamotons l’univers dans le gap d’inconscience, les étoiles, les fibres galactiques de matière, la Terre seule dans son bain de vide intégral puis la Terre mangée à son tour, dévorée, démantelée, des continents aux limites humaines des états, la gorge prise aux régions ; puis ce village. Quelques maisons. Deux, trois arbres. Cet immeuble.

Sarah vaguement nauséeuse, le corps indécis.

Nous l’avons habituée à mieux : cour apprêtée et un millier de regards offerts ; la version élégante du périmètre de sécurité autour du corps, protéger l’œuvre, protéger le grand œuvre ou la créature parfaite. Mécènes, collectionneurs, hipsters avertis bien habillés, peers partagés par la convoitise, cautérisés […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !