Un écho instantanément inséré : les projets de géo-engineering fondés au large des zones menacées. Le va-et-vient permanent des machines, le départ des tankers. Les affiches de propagande : reconstruire le Nord. Dépolluer l’eau, filtrer l’air ; monter des bases d’opération à distance respectable des anciens champs de bataille. Les années ne suffisent pas à nettoyer les sillons. Les villes ne sont pas reconstruites. Sur l’île, des usines étranges, presque conscientes, synthétisent les matériaux sous la canopée des plate-formes. Toujours en mer, au pied des baraquements, sous la flèche des grues, Érébus enjambe les racines souples des circuits d’alimentation et il nous confesse, sombre :

« Même ces îles lui appartiennent. D’une manière ou d’une autre, elles lui appartiennent.

Toute l’industrie est à lui. Il est l’industrie. »

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !