Solstice

Nous sommes à Paris. Gala d’apprêtés et mimes aristocratiques. Lumière dorée. Le mécène américain présente une femme à Érébus comme fille-de-diplomate, un pays lointain en America Sul ; femme immense, créature trop parfaite et mannequin, accent latin. Il est trop tôt pour qualifier le sourire de Gage. Le mot ne se révèle qu’avec le recul : “venimeux”. Il se détourne une demie-seconde des yeux d’Érébus ; se fixe glacial sur Sarah / l’image saute : un autre décor, extérieur jour, passé. Traîne en continu météorologique et azote blanc.

Érébus se précipite sur l’enfant et le ramène à l’intérieur de la maison. Les plans nous rappellent des images de guerre : ces courses impuissantes, ces dos courbés sur les faibles pour protection vaine.

« Et so what, Érébus ? Crois-tu que tu puisses m’éloigner ton fils ? »

Gage hausse le ton d’autorité :

« Que gagnes-tu à t’opposer à moi ? Si tu disparais, je récupèrerais l’enfant. Il a déjà mon empreinte. »

Il dit :

« Si tu refuses la gloire que je t’offre, Érébus, je lèguerai le trône à ton […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !