Près de vingt-quatre heures plus tôt. La nuit. Ils finissent par ranger les verres et tout cet apparat ; ranger les effets, pièce après pièce. La musique : éteinte ; demeure pourtant une trace distante dans l’air. Glenn propose naturellement à la synthétique de la raccompagner chez elle. Prendre la voiture. Les clés sont saisies au crochet d’un petit meuble. Sarah cherche sa veste sur le sofa. Un zip. Une porte ouverte et la cour aux graviers. La chaleur statique au solstice approchant. Nous parlons d’une courte distance par un travelling avant sous focale courte, tout le ciel est visible ; la cour et le ciel, la dentition perpétuelle des sapinières sous la voie lactée. Sarah marche derrière Glenn et comprendre déjà qu’une chose fuit la normalité : une unité de temps en fuite, une perspective tenant la main courante du vertige. Glenn, de dos. La maison familiale. La nuit.

Sarah ignore si une nouvelle hallucination tisse sa toile autour d’elle ou si, plus naturellement, son corps ressent la pression du prénatal.

Les données remontent sa chair par simple capillarité. Glenn se retourne. Mine inquiète, très rapidement marquée ; nous n’entendons pas sa question /

Même endroit, autre temps. L’évènement est aussi précis que l’on puisse l’imaginer ; d’une qualité supérieure au prénatal, comme […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !