Sarah, l’instant d’après : l’index sur le terminal, en suspension, le signe de fermeture tout juste pressé. Il est déjà tard. Une empreinte de la pulpe, leurs sillons de buée qui disparaissent bientôt, peu à peu, dans un évanouissement plein d’élégance si seulement nous lui accordions un regard, ce que nous ne faisons pas : l’inconnu est posté juste devant Sarah en interférence, une statue improvisée. Un signal humanoïde composé aux deux tiers d’eau et de bruit blanc, sombre dans son costume cintré, le visage et les mains invisibles ; les mains dans le dos et la tête hors champ. Le terminal : flou. Impossible à fixer devant cette nouvelle Nemesis. La lumière de la bibliothèque bouchée. Pénombre avancée, une chaîne d’argent du veston à la poche.

Sarah lève le nez. Ses mains aveugles glissent en expertes sur les commandes, indépendantes, elles ferment puis verrouillent la machine. Sarah replie le terminal ; neutre, muette, elle fixe l’inconnu, cet homme : grand, parfaitement droit dans son gilet corseté, propre sur lui et sûrement rien de ce que nous étions censé trouver ici. Sarah se surprend […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !