Le phénomène. Sarah, contrainte par l’indécence de tout autre terme, ne trouve aucune qualification qui ne puisse mieux convenir. Le phénomène. Les visions. Son problème. Le botafogo de Leticia. Le récit du vieil artiste à Paris. Les images en insert. Les reconstructions incomplètes intégrées sans ordre dans la cognition courante. Paris semblait lui avoir fait au moins ce bien là : aucune hallucination ne s’y était produite.

Le phénomène reprend quand Sarah n’y pense plus, brutalement, au milieu de nulle part.

Peu avant de pénétrer le bourg, un kilomètre, moins, ce qui était courbe se présente angulaire. Des bouquets d’améthyste forcent devant elle la terre, percent l’écorce bretonne. Le bocage est un désert minéral à l’échelle d’un titan ; l’arable nourrit le ventre des dieux et c’est bien ce qu’ils sont tous : des créatures à l’échelle des dieux. La ville humaine est fantôme, aussi déserte que ces ruines ensablées qu’elle croise si souvent. Le bitume a […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !