Nous sommes dimanche : effervescence dans le bourg, convergence devant la boulangerie avant midi ; toute autre boutique close. Place de la mairie, banderoles déployées sans manifestant, abandonnées ; quelques taxis disponibles que Sarah hèle en traversant la rue. Des rares voitures se distinguent, à la limite du village, une poignée de cavaliers en silhouettes teintées zinc dans les brumes de chaleur.

Les transporteurs échangent quelques plaisanteries avec Sarah. L’ambiance s’est détendue au fil des semaines : à force de commandes et de séduction bien involontaire, la présence de la fille d’Érébus se fait plus naturelle. On lui demande où elle était passée ; Sarah évoque la capitale ; on s’étonne de la facilité de mouvement malgré la dureté des frontières régionales. […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !