Phineas Gage gagne en appétit ; la possibilité non nulle d’une conséquence dramatique, un morceau d’histoire racoleur que l’on mettra sur le compte de l’alcool. Il assèche le fond du verre et réclame un lâcher de barrage du même malt. Arrière-plan encadré : le jour oblique pour écraser la cime des arbres. Les jeunes feuillages fraggent leurs ombres au prisme clair de la baie du salon, de belles taches claires ; des ombres essorées d’un bleu presque vert. Bascule de la propriété sur une tonalité merveilleuse que nous ne lui connaissons pas et qui ne serait pas sans apporter ses propres dangers. Sarah aimerait fuir, se maudit généreusement de sa venue ; une idée incroyablement mauvaise. Les murs gagnent vie, se gorgent d’antiques forces invincibles et capricieuses, les mêmes fantômes ou esprits telluriques dans l’œil éborgné une demie-seconde ouvert et blanc ; Ô l’orbite incandescente peignant plus que l’univers visible. Gage essuie un monocle qu’il replace sur l’œil voisin. Gage est amusé, gourmand, impatient et faussement inquiet :

« Ainsi, la main rouge vous aurait laissée tranquille.

 — Elle m’a laissée, oui. Au début. »

Une seconde orchestration prend possession de la scène. Les cris éperdus de femelles empubertées. Le son migre en des […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !