Sarah essaie de préciser l’envie parfaitement motivée de conserver ses distances avec l’art ou prétendu tel.

« Vous me prenez pour un amateur, chère mademoiselle Érébus ? »

Les drogues mélangées chargent le contour des corps d’électricité statique, des arcs dans le champ. De la folie sur les visages. L’homme aussi :

« Vous croyez que je vaux moins que votre créateur ? Il n’avait rien, votre créateur. Uniquement la volonté et les fonds illimités d’Easton. À peine de l’art. »

Sarah retient la discussion sur le terrain mitoyen de la diplomatie glissante. De toute évidence, l’homme ne s’en contente pas :

« Tu penses vraiment avoir le choix, Sarah Érébus ? Une petite trainée comme toi n’a que l’illusion du choix. Suck me, bitch. Tu vas venir backstage avec nous puis tu m’accompagneras à l’atelier. On va créer des tas de trucs.

 — Fuck. You.

 — Ah ? Tu vas passer une journée chez moi et on en reparlera ensuite. Tu me supplieras de te reprendre quand tu auras vu ce que je peux faire de toi. Tu me supplieras. »

Sarah se lève. Des filles sortent de la masse et la stoppe. Un couteau tenu par une main de sang : discret, luisant, […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !