Des années plus tôt, à deux pas ; un peu plus, pas si loin, quelques numéros et un angle d’immeuble mieux orienté, un autre homme, ou peut-être s’agit-il en fin de compte de Cronos ; cela tient à peu de choses.

Un appartement vaste, lumineux, blanc, le blanc des synths.

Mobilier en géométrie simple, primitives extrudées, les ombres se diluent un peu, dans une vision art moderne de Hopper. Sur un canapé, sur le cuir éclairci, un jeune adolescent avachi ou mimant la pose des modèles : une forme féline de dix à douze ans, athlétique en uniforme d’escrimeur, uniforme blanc. Une créature rare élevée selon les propres mots de son père, pour le combat.

Des volumes restaurés de Popbot entre ses doigts gantés, les brushs angulaires et peinture rouille. Junior escrimeur, allongé, tête contre l’accoudoir cuir, un pied sur l’assise, l’autre d’une jambe trainant lâche au sol. Son père ne lui fait aucune remarque. Le casque repose à terre, en retrait. Sarah observe le visage concentré, la peau claire et le cheveu presque blanc, le cou pris dans le col serré, les formes minimales, un astronaute, une image futuriste illuminée pâle.

À l’extérieur, le paysage hyperréaliste de la bordure d’Auteuil.

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !