« Votre agent m’avait prévenu avant que vous ne m’écriviez. Je suis honoré. »

Le vieil artiste feinte de ranger des piles de livres déjà classés. L’intérieur est propre bien que peu lumineux, occupé par la luxuriance baroque, un ameublement art and craft, des teintes anglaises. Les volumes réduits permettent une marche lente, du couloir au salon, devant l’étroite cuisine. Sarah dépasse des souvenirs, un support formica.

L’artiste lui ouvre un passage dans la maisonnette encombrée. D’ici, les horloges sédimentent un minuit perpétuel. Sarah repense à Leticia. Au temps pour la carte postale décrite.

« Mademoiselle Érébus. J’ai cru comprendre que vous cherchiez à en apprendre un peu plus sur le botafogo ?

Vous savez, mon utilisation en a été très frileuse.

 — Pas si l’on la compare à celle de vos pairs. Ils la rejettent par consensus. »

Sarah se fend d’une amorce de révérence :

« Enchantée. »

L’artiste souffle :

« Pas autant que moi, dites. La fille d’Érébus, rien de moins. »

Il montre à Sarah les potentielles places assises, rares, retranchées derrière des fortifications de souvenirs, des […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !