Phineas Gage ouvre les fenêtres du salon ; le geste surprend Sarah. La lumière baigne la synth. Le verre fracture le spectre et en diffracte des rais primaires. Gage demeure en marge, sur les longueurs d’onde plus courtes, juste avant la pénombre.

Il passe ses mains dans les poches, se cambre subtilement et repose sa question.

Paris.

D’une certaine manière, elle porte encore la missive de Leticia quand elle quitte la Porte d’Orléans pour le premier arc de banlieue, du tram au dénivelé parisien, fin-fond du XIVè arrondissement ; les rues se glissent droites dans le creuset, elles drainent les briques d’immeubles égaux, de la brique rouge quasi anglaise. Sarah longe les grappes plus que centenaires, les architectures pleines, les cheminées, les dates scellées discrètement aux façades. Peu de commerces. Les pavillons qu’elle finit bientôt par atteindre trahissent un âge plus avancé encore, les rénovations successives, les maisons chaotiques de mauvaise pierre, sombres, grises, brunes, granuleuses au point de se faire passer pour volcaniques. La tuile tente un courageux recadrage, ce n’est pas si heureux. Le jour croise au sud, en partie occulté par l’essaim des tours modernes siégeant aux tropiques.

Les maisons, ici, se serrent aux hanches. Leurs murs d’enceinte fusionnent, suivent en continu le trait épais des voies de circulation, les rues. De nouveau le basalte contrefait. Quand Sarah […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !