C.6

Ah, tu me fais marrer, lance le décharné Gasoil qui était venu faire aboyer le tout aussi décharné Dunlop en bordure de rivière. Borvo mouille la côte au ventre de bon matin, tous ses gestes y sont lents, exagérés et besogneux. Pas de dataïste ce jour-là. Il ne doit pas faire plus de dix degrés, la viscosité bleu-gris roule du nord, miroite glacée là les ombres l’épargne tandis que la surface se couvre d’un filigrane vapeur.
Gasoil domine le plongeur de tout son long de vieille brindille la clope au bec : tu leurs vends de la saleté sans licence comme si c’était nouveau ces conneries. Borvo ne le questionne pas : ils ont eu cent fois cette discussion et cent fois ils l’ont samplé à l’alcool des aurores — surtout Gasoil qui ne tourne donc ni à l’essence ni à l’eau ; tout ça pour encore entendre ceci : ils l’ont bien cherché, ça fait un […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !