Jaz 22

Il n’y eut aucune révélation soudaine, nulle clarté violente. Rien de cela : à leur rythme respectif — C’est à dire sur des échelles de temps sans mesure ; deux de nos protagonistes comprirent que leur rencontre avait directement à faire avec le mur au bout du Topos. Ces deux-là, l’invincible machine et le fantôme primate, prirent ce temps car ils en ont le luxe, le temps chimique que l’on prête par tradition à la photographie, virent des détails se former à force de différents bains ; ils y lirent leurs noms et leur destination. Loin d’ici, Binesi fit de même — aux premiers tressaillements de l’Ouroboros, il découvrit pour la première fois ces deux créatures à peine visibles pour lui tournant autour du dragon. Le sommeil a quitté définitivement le cosmique pour qui nous aurions fort à faire s’il nous prenait la fantaisie d’en décrire les sentiments.

Reprenons donc ici : aux promesses d’un battement d’aile de l’Oiseau-Tempête pleinement attentif. Sous les bâtiments noirs moins vaporeux qu’inédits ayant occulté le ciel de l’irridescent plumage éveillé sur l’azur (parfaitement invisible du sol, quel gâchis), de la pénombre appliquée dense nous prive (donc) non seulement d’une aurore aux beaux motifs géométriques mais nous baigne de la même main dans le feu horizontal d’Amon rouge, plus large que de coutume — Enfle-t-il ? Les nuages descendent leur plafond métal aux cimes de la ville puis […]

Ce texte n'est disponible qu'au format imprimé. Outre que cela ne ferait certainement pas plaisir à l'éditeur, un texte édité est toujours plus intéressant que la matière brute sortie de la tête de son auteur. Plus propre. Purgée de toute coquille.