Isobel 12

Nous pourrions débattre et s’enivrer sur la façon dont nous réagirions lorsque se formèrent les premiers nuages mais rien qui suffise à décrire la stupeur quand, ce jour-là, ces objets calmes tout droit extraits de contes pour enfants s’offrirent l’ampleur du ciel, la tourmente, l’écrasement divin et renvoyèrent aux lutéciens les formes ébréchées de ce que nous reconnaissons dans l’orage : les pourpres sous le pied d’enclumes pétroles, les contours abrasés blancs, la troposphère engloutie dans son entier par les vaisseaux au teint de plomb. Le vent ne cesse plus, il siffle, monte en puissance, car la puissance, il faut bien l’annoncer ; il n’en finit plus de grossir avec […]

Ce texte n'est disponible qu'au format imprimé. Outre que cela ne ferait certainement pas plaisir à l'éditeur, un texte édité est toujours plus intéressant que la matière brute sortie de la tête de son auteur. Plus propre. Purgée de toute coquille.