Alma 15

Alma n’obéit à aucun des tropismes associés à la surprise quand au matin, au lendemain de la traversée du Rubicon, elle s’éveille chez elle, Monomachine à ses côtés. Il se tient debout et droit car debout et droit est la seule posture logique pour un automate ; Alma constate que ce jour devait arriver. Elle n’est pas amère : il ne s’agit pas d’une défaite, bien au contraire, elle témoigne des conséquences d’une machine qu’elle a choisi de mettre en branle. — Où étais-tu cette nuit ? — J’ai vu Binesi, j’ai vu le Topos, j’ai réglé le problème de Versailles. Les mains de l’automate ne luisent pas seulement des intrications de marinerite, mais d’un liquide dont la viscosité importante serpente le long des articulations, autour des poings ; chaque goutte témoigne discrètement de la […]

Ce texte n'est disponible qu'au format imprimé. Outre que cela ne ferait certainement pas plaisir à l'éditeur, un texte édité est toujours plus intéressant que la matière brute sortie de la tête de son auteur. Plus propre. Purgée de toute coquille.