Dernier Mouvement : Monomachine

Ainsi se joue toute l’histoire du monde : aussi courbe que l’espace ; une enfilade d’échos, de motifs ressemblant et répétés, à peine des variations mais ces variations ont le tranchant de l’épée, elles seules captent la lumière de l’observateur (nous, d’autres certainement).

Des observateurs, des pantomimes dont nous aimons peupler le Pléroma, des figures chantées par ceux qui ne chantent pas les révolutions, nous retenons Station.

Des hypnotisés d’Amon, de ceux qui ont survécu, des rares touchés par Amon (et à qui Amon dit-on aurait parlé), nous retenons Jaz.

Des machines, des armes de guerre ramenées des sables,des témoignages terribles que nous autorise le passé, nous retenons Monomachine.

Ce sont des émissaires, des messagers, les vecteurs de puissances plus grandes.

Dans le cas de Monomachine, il nous faut revenir deux mille ans en arrière, un moment avant l’origine du monde, avant les nouveaux propriétaires hébétés du Creatura, l’œil plongeant sur des plaines minérales dont les couleurs ne nous rappellent rien. Le Creatura ne porte pas ce nom, seulement la clé hexadécimale attribuée par Penrose-Origami — Et ça en dit long sur la considération que porte la […]

Ce texte n'est disponible qu'au format imprimé. Outre que cela ne ferait certainement pas plaisir à l'éditeur, un texte édité est toujours plus intéressant que la matière brute sortie de la tête de son auteur. Plus propre. Purgée de toute coquille.