Le diplomate, notre homme abandonné aux seuils portuaires, se prénomme Armand et n’a rien vu venir si on en croit le témoignage versé au dossier. Nous pourrions le croire, nous voulons le croire lorsque cet Armand — désorienté, bouleversé, déjà lourdement soupçonné de trahison — remet sa version des faits au chargé d’enquête mandaté par quelque service secret qui ne porte pas ce nom — un bureau à l’acronyme indigeste et dépouillé d’artifices, mais une officine du secret tout de même, un organisme dont nous avons oublié l’intitulé et dont le périmètre n’est décrit nulle part, une agence — le pauvre Armand cueilli avec trois jours de retard […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !