Et cela recommence. Jusque tard la veille du départ, au retour du bord de mer pâli par la nouvelle tiédeur ; pâle, donc, calme, cyan, désert au milieu de l’après-midi, quand la grande rue du bourg préfère à cette green-zone les manifestations tendues des marches silencieuses. Sarah effectue de longs détours, contourne une poignée de lieux-dits, un autre hameau, arrive sur la plage par les ruines du village fantôme. Un peu de contorsion, quelques sauts réglés pour éviter les parties traîtres.

Chez elle au soir, le malaise remonte par vagues successives, il érode l’équilibre ; c’est le monde que l’on démantèle au niveau moléculaire, bientôt la matière triée par atomes et les liens rompus, la perte de contact. D’abord un clignement mal interprété, une coupe au montage / la conscience ne revient que pour fuir aussitôt, Sarah, la cohérence se dilue dans les mêmes eaux que son propre empire. Perceptions […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !