Le prénatal s’émaille de mauvais raccords.

À douze ans ; ce qui apparaît comme ses douze ans / Sarah reste devant les images de réfugiés climatiques ; sans comprendre. Les fils d’informations saturent des prises de vues aériennes, des processions lentes sur les routes du nord, les langues de fumée couvrent parfois les colonnes migrantes. Alignés sur le même axe, les cendres traversent à rebours le Styx. Les témoignages confus de mauvaise qualité, les images d’archives à la détérioration intemporelle. Sarah passe des heures devant ces images, jouets à la main et jeux interrompus. Son père change de chaîne mais nous retrouvons les mêmes sources, remontées, commentées à l’identique. Au-dessus de l’écran, Sarah peut comparer […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !