Au collège, chaque année, chaque début d’année. Septembre aux temps des évaluations, le paysage demeurait inchangé : bitume sans réparation, peupliers dégingandés en bande maigre sur l’extérieur de la cour, la sculpture abstraite mal entretenue ; l’odeur de propre dans les couloirs de l’établissement, les professeurs déjà fatigués, souriants malgré tout au premier jour.

À chaque rentrée, il était demandé aux classes d’inscrire sur un morceau de papier l’espoir des orientations bancales, le reflet précoce d’un citoyen aux urnes, décrire le métier visé.

Bien sûr, à cette époque, chaque année, Sarah séchait devant le bulletin, hésitait entre l’héritage parental qui l’imprégnait à son corps défendant et la parade séduisante de la rigueur scientifique. Incapable de choisir mais la spéculation demeurera en deça du métier futur.

Dans la classe, les garçons lui faisaient déjà la cour.

Sarah Easton Érébus rejoint son ultime rendez-vous dans un café upper-class de la capitale. Le client se lève à son arrivée, il la reconnaît au premier regard. Sarah […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !