Ces strates de protocoles à déclencher dans l’ordre, un par un avec prudence, pour canaliser la tension colossale contenue dans les différentes autorisations. Les petites mains ne sont pas responsables, pas plus coupables que Sarah de participer à ces réactions en chaîne : collisions répercutées de cabinets en bureaux invisibles dans le cœur de la préfecture. Phénomènes de forte magnitude sous les tampons fiscaux. Sarah se représente des officines abandonnées, des hiérarchies comme de purs mythes, les dossiers matérialisés de nulle part.

Une tempête de formalités qui cesse enfin et nous espérons quelque chose de plus durable qu’une accalmie, lorsque le gardien du petit HLM qu’elle rencontre lui serre la main avec sympathie. Il est un peu débraillé, sans manières, dégarni, aimable et gêné. Il avoue en inspectant ses poches :

« Vous savez… On n’a pas l’habitude, par ici. »

Il tente de soutenir les yeux clairs de Sarah ; cède à nouveau :

« Des gens comme vous. Vous savez. Des célébrités et tout. »

Il tourne les talons et emmène Sarah au-delà de la petite place : ronde, sa verdure courageuse maladroite, parking en bordure lorsqu’on dépasse le goulot […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !