L’américain refuse de lâcher prise.

Quant à Vladislav, sa réaction contraste avec celle d’Hygin. Il ne prend pas ombrage du harcèlement, se félicite presque des présents et des mots enflammés :

« C’est un homme lettré. Et un homme de goût. À propos : je me suis renseigné, depuis l’autre jour. Il n’offre pas sa collection au tout venant. Très peu d’éléments sont entrés en circulation. Peu de musées. Difficile à dater, mais je crois qu’il est dans le circuit depuis un moment. »

Sarah proteste.

« Fait un effort, girl. D’une chose, tu plantes tous mes contrats. Peux-tu au moins faire un geste pour moi et daigner lui répondre ? On peut te bricoler une fin de carrière décente si tu affilies ton nom à un collectionneur privé.

 — Essais-tu de me marier, Vlad ?

 — Du tout. J’essaie de te faire entendre raison, ma belle. »