« Je sais que tu caches de très secrètes pensées, miss Érébus. »

Sarah ne parvient pas à se dégager du monstre, les mains de Phineas sur elle, l’emprise. Il parle encore et son visage s’approche ; dents serrés, sa voix siffle, animale, reptile, prédatrice ; l’œil valide est blanc, gagné par la phosphorescence :

« Je sais que tu consultes. Des glitchs or something. Je connaissais Érébus, Sarah. Je le connaissais. Je suis sûr que la clé de ton art est masquée derrière les gaps de ta personnalité. »

Ses mains augmentent leur étreinte comme pour la désigner, elle, Sarah ; écrasent la chair, les épaules meurtries de Sarah. Elle ne sait que répondre, saisie de surprise plus que de peur. Dans son dos, l’appui douloureux du fer, de la relique autrefois destinée au bourrage. Gage la brutalise.

« L’apex de toute l’œuvre Érébus. De ton père, Sarah. »

Une colère corrosive, pressante.

« Dis-le. Crache le morceau. Aime-moi. »

Une fois de plus, la vision du crâne ouvert, déchiré, incomplet ; c’est un masque creux sans acteur qui la menace, une créature mythologique en costume, golem et demi-dieu à la […]

Oh, mais, pourquoi couper ? Pourquoi si peu ? Pourquoi se contenter d'un avant-goût, hein, pourquoi ? Abonnez-vous et recevez à la carte les fragments de ce texte !